Dans un entretien au journal L'Equipe, Robert Louis-Dreyfus a rappelé aux dirigeants marseillais les objectifs sportifs et financiers escomptés. Le patron de l'OM précise que les comptes seront fait en fin de saison.
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RLD met les pieds dans le plat. D'ordinaire très discret dans la gestion du club marseillais, c'est la deuxième fois cette saison que le big boss de l'OM intervient publiquement pour rappeler qu'un club du standing de Marseille se doit d'atteindre les objectifs qu'il s'est fixé. Une manière de mettre la pression sur le trio Diouf-Anigo-Gerets alors que le club peine actuellement à assumer son statut affiché d'outsider numéro un de l'Olympique Lyonnais. Le message est clair: l'OM doit terminer au minimum à la deuxième place à l'issue de la saison.
L'autre sujet qui fâche, c'est l'aspect financier. Sans doute lassé de mettre la main au portefeuille, le propriétaire du club a expressément demandé aux dirigeants phocéens de soulager une masse salariale jugée trop élevée (140 000€ contre 47 000€ en moyenne en L1). L'opération dégraissage entamée au cours de ce mercato pourrait donc se poursuivre avec d'autres départs (Grandin, Samassa). Mais si la gestion financière se doit d'être des plus rigoureuses, elle ne devra pas entamer l'obligation de résultat du club: "Si Pape Diouf était à Sochaux et qu’il finissait à l’équilibre, ça irait. Nous, avec ce budget, de loin supérieur aux autres, si l’on excepte Lyon, nous devrions être automatiquement premiers ou deuxièmes" a laché RLD.
Enfin Robert Louis-Dreyfus rappelle que si il délègue les pleins pouvoirs à l'équipe dirigeante olympienne, il n'était pas forcément d'accord avec les choix effectués dans le recrutement estival. En décembre déjà, RLD avait révélé qu'il avait proposé Alex (Chelsea) et Gourcuff (Milan). Tout en précisant: "Je respecte leurs choix, mais il faut qu'il y ait des résultats. C'est une façon de leur rappeler qu'ils ont eu les moyens et les
mains libres, mais que ce n'est pas tous les jours dimanche. Il faut
faire un jour le bilan". Les dirigeants marseillais sont prévenus...
Julien Coudrot