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Complètement foot
12 mars 2009

C1: La razzia anglaise

montage_ldcTout comme la France, l’Italie ne comptera aucun représentant en quart de finale de la Ligue des Champions. Les trois clubs transalpins présents en huitièmes se sont tous inclinés face à une formation anglaise. Un symbole de plus de la domination britannique sur la scène européenne.

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Ils l’ont fait ! Sur les trois confrontations opposant un club anglais à une écurie italienne, les trois vainqueurs évoluent en Premier League. Un authentique exploit outre manche mais une terrible désillusion de l’autre côté des Alpes. Depuis la saison 2001/2002, c’est la première fois qu’aucune formation transalpine ne sera présente en quart de finale de la Ligue des Champions. Tout l’inverse des troupes britanniques. Avec trois clubs présents en demi-finales lors des deux dernières éditions et avec ses quatre représentants encore en course cette saison, la "Perfide Albion" fait figure d’épouvantail sur l’échiquier du football européen.

Les quatre membres du "Big Four" maintiennent donc leur hégémonie sur le football mondial. Une suprématie récemment pointée du doigt par Jospeh Blatter: "Je suis préoccupé car la Premier League est sans contestation le meilleur championnat du monde à tel point que les autres ont du mal à le concurrencer", s'est inquiété mercredi le président de la Fifa. Une déclaration qui prend des allures de poncif, tant le fossé paraît immense entre les formations anglaises et les autres depuis quelques années déjà. Plus de moyens financiers, de meilleures infrastructures... de nombreuses explications viennent expliquer le succès britannique.

Éliminés respectivement par Manchester United, Arsenal et Chelsea, l’Inter Milan, l’AS Roma et la Juventus Turin ont perdu de leur superbe. Sans parler du Milan AC, champion d’Europe en 2007, qui ne disputait même pas la C1 cette année, on constate que le niveau global du championnat italien est à la baisse. La vétusté des stades, l’augmentation de la moyenne d’âge des joueurs ou encore les affaires de corruption à la pelle sont les principaux freins au développement du football transalpin. La victoire de la Squadra Azzurra lors de la Coupe du Monde 2006 avait redonné un second souffle au pays mais il s’est vite épuisé. C’est une modification structurelle à laquelle vont devoir s’atteler les dirigeants italiens s’ils veulent revenir rapidement dans la cour des grands.

Simon Rémoussin



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