Les Etats-Unis ont fait sensation

Les Américains, éliminés en finale de la Coupe des Confédérations après avoir mené jusqu'à la 73ème minute ont surpris tous les observateurs. Une performance qu’ils devront néanmoins confirmer lors du prochain mondial.

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Le début de compétition avait pourtant été poussif. Après deux gifles reçues contre l’Italie (3-1) et le Brésil (3-0), les américains  ont réussi à se qualifier in-extremis grâce à une belle victoire contre une décevante équipe d’Egypte 3 à 0. Mais la suite de la compétition a littéralement révélé la sélection de Bob Bradley. Les yankees ont d’abord créé la sensation en éliminant l’Espagne, Championne d’Europe, en demi-finale. Avec cette victoire, les coéquipiers de Landon Donovan ont réalisé un exploit en mettant fin à la série de 35 matchs sans défaites  de la Roja. Pourtant, ils auraient put aller encore plus loin en remportant pour la première fois la finale d’une compétition réunissant des équipes de premier plan au niveau mondial.

Durant ce match, ils ont cueilli à froid le Brésil avec des buts signés Dempsey (10e) et Donovan  (27e). Pendant toute la première mi-temps, ils ont développé le style de jeu qui caractérise aujourd’hui cette sélection : un excellent quadrillage du terrain, beaucoup de densité dans l'entrejeu, de la rigueur, de la puissance et de la discipline. Les Américains ont aussi une incroyable vitesse d’exécution dans leurs contres. Une qualité superbement illustrée par le but de Donovan. En revanche, la deuxième mi-temps a montré qu’ils avaient aussi leurs limites. Le manque criant de technique et d’endurance des joueurs a finit par permettre à la Seleção de revenir grâce à un doublé de Luis Fabiano avant que Lucio n’achève leur derniers espoirs lors d’un but sur corner (85e). Même si les Américains ont échoué à une marche de la consécration, ils ont démontré qu’il faudra les prendre plus au sérieux lors de la prochaine Coupe du Monde.

Longtemps considérée comme une sélection de second rang, les Etats-Unis voient l'émergence d'une nouvelle génération. Auparavant, le seul qui était réellement considéré comme un bon joueur était le capitaine de la sélection Landon Donavan. Mais pendant cette Coupe des Confédérations, plusieurs de ses coéquipiers ont confirmés les espoirs placés en eux. A commencer par Tim Howard, le joueur d’Everton. Élu meilleur gardien de la compétition, il a notamment écœuré Fernando Torres et David Villa en demi-finale en enrayant toutes leurs tentatives. Longtemps irrégulier, il semble avoir atteint, à 30 ans, son meilleur niveau.

Le milieu de terrain, Michael Bradley, qui joue actuellement au Borussia Mönchengladbach, s’est lui imposé comme la plaque tournante de l’équipe. Capable d’évoluer aussi bien comme un pur récupérateur que comme relayeur il est, à seulement 21 ans, destiné à devenir la future star de la sélection. En attaque, le joueur de Villareal actuellement prêté au promu Xerez, Jozy Altidore, a impressionné par son physique et sa rapidité. L’attaquant âgé de 20 ans peine pour le moment à s’imposer en club mais, à l’instar de son équipe nationale, son énorme potentiel est indéniable.

William Donne

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