ESP/Supercoupe: Barcelone en démonstration

Après s’être imposé 2-1 à l’aller, le Barça a remporté la Supercoupe d’Espagne en s’imposant 3-0 au retour, hier soir au Camp Nou  face à l’Athletic Bilbao. De bon augure avant la finale de la Supercoupe d’Europe contre le Chaktior Donetsk vendredi à Monaco.

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Le Barça a annoncé la couleur. Beaucoup trop fort pour tout le monde la saison dernière, l’équipe phare de la Catalogne semble injouable pour la reprise. Après avoir réalisé un fabuleux triplé Championnat d’Espagne-Ligue des Champions-Coupe du Roi, les hommes de Guardiola viennent de remporter leur quatrième trophée de suite hier soir. Et ce, en martyrisant un Athletic Bilbao qui n’aura fait illusion qu’un quart d’heure au match aller (lire Le Barça remporte la première manche). Et comme d’habitude le rouleau compresseur catalan a ajouté la manière. Redoublements de passes, dédoublements sur les ailes et jeu dans les intervalles, le onze catalan comme à son habitude régalait les 98000 spectateurs du Camp Nou. Un Barça dominateur des débats mais qui ne trouvait pas le chemin de filet.

Et ce n’était pas faute d’essayer. Mais Henry de la tête et Xavi qui trouvait le petit filet gâchaient deux belles occasions. Heureusement pour Bilbao, Iraizoz le portier basque s’est employé avec succès sur un missile envoyé par Piqué. Si le score était encore nul et vierge au bout des trois premiers quarts d’heures de jeu, il évoluait au retour des vestiaires. Les hommes de Guardiola pliaient cette finale retour en l’espace de vingt-deux minutes. Tout d’abord grâce à Messi qui piquait son ballon du pied droit hors de portée de Iraizoz après un une-deux laser réalisé avec Ibrahimovic. À la 68ème minute de jeu, le futur ballon d’or 2009 transformait un penalty suite à une faute commise sur Daniel Alves. Quatre minutes plus tard, c’est Bojan qui profitait d’une invraisemblable erreur de Ustaritz et Etxebarria pour s’en aller dribbler Iraizoz avant de marquer dans le but vide.

Les hommes de Joaquin Caparros  peuvent même s’estimer heureux de ne pas avoir pris plus de buts, tant le Barça exerçait une pression tonitruante. Car cette fois-ci, Pep Guardiola alignait son équipe type hormis Iniesta (qui récupère de sa blessure à la cuisse droite). Absents à l’aller, Yaya Touré percute toujours autant et Messi a rendu complètement fou Andoni Iraola chargé de son marquage. Ibrahimovic a réalisé une prestation bien meilleure qu’une semaine auparavant face à Manchester City lors du trophée Gamper. Pour preuve son ciseau retourné, sa louche et son aile de pigeon ont enflammé le public. Malheureusement pour Eric Abidal, le brésilien Maxwell a prouvé sa valeur à l’aide de sa sûreté technique  compatible avec la philosophie prônée par Guardiola. Une philosophie qui convertira encore beaucoup d’adeptes à Monaco où le Barça doit se rendre afin d’y défier le Chaktior Donetsk en finale de la Supercoupe d’Europe. Afin de remporter son cinquième titre majeur d’affilé.

Christophe Caster

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