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Complètement foot
16 décembre 2008

Anelka: la preuve par cent

anelkaL’attaquant Français a inscrit son centième but en Premier League ce week-end face à WestHam. Qui aurait cru que le natif de Trappes parviendrait à cet exploit après des choix de carrière pas toujours judicieux ? Certainement pas Didier Drogba son actuelle « doublure ».

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Il croise ses deux pouces et agite les huit autres doigts de la main, imitant les battements d’ailes d’un oiseau, sous l’ovation de Stamford Bridge. Anelka vient d’inscrire son quatorzième but en dix-sept matches et s’envole au classement des buteurs (Agbonlahor est second avec 9 buts) suite à un service parfait de Frank Lampard. Mieux, l’ancien avant-centre du PSG atteint la barre mythique des cent buts dans le championnat de la Perfide Albion. Mais que le temps fut long pour que la chrysalide devienne papillon…

Après des débuts prometteurs sous le maillot de Paris, il file à Arsenal en 1997 alors qu’il n’est âgé que de 18 ans. Il reste deux ans chez les Gunners et réalise le doublé Cup-Premier League en inscrivant 17 buts en 35 matches. C’est l’état de grâce pour « Nico » qui se permet de terrasser l’Angleterre en match amical à Wembley en 99 en marquant deux buts. Didier Deschamps se fendra d’un éloge à son égard : « le Brésil a Ronaldo, nous avons Anelka ». Le Français est la superstar du ballon et le Real Madrid n’hésite pas à débourser 33M€ pour le recruter. On pensait qu’il atteindrait les sommets mais au contraire sa carrière commence à décliner.

Chelsea, un club à la mesure de son talent

Malgré sa victoire en ligue des champions en 2000 et deux buts décisifs face au Bayern Munich en demi-finale, la saison Madrilène d’Anelka a été désastreuse. Il remporte l’Euro 2000 avec les Bleus sans inscrire le moindre but puis fait son retour au PSG. Conformément à l’adage, « nul n’est prophète en son pays », le retour de l’enfant prodige dans la capitale est un fiasco. Comme la suite de sa carrière qui le mène de nouveau de l’autre côté du Channel à Liverpool. Il enchaîne avec plus ou moins de réussite dans des clubs indignes de son talent : Manchester City et Bolton via un passage en Turquie à Fenerbahce. Anelka retrouve la confiance, redevient efficace et suscite l’intérêt de Chelsea qui le débauche à Bolton en janvier 2008 pour 21M€.

Les premiers mois sont difficiles (il ne convainc pas Avram Grant et rate son tir au but en finale de LDC contre Manchester) mais les suivants sont heureux. Luis Felipe Scolari remplace Grant et relance Anelka. Premier coup d’éclat du Français, un quadruplé contre le Milan AC lors de la tournée de pré saison aux Etats-Unis. De plus, « Nico » profitera de la longue blessure de Didier Drogba pour définitivement s’imposer comme l’attaquant numéro un de Chelsea.

A 29 ans, en pleine force de l’âge, Anelka évolue enfin dans un club à la mesure de son talent et semble arriver à son apogée. Il gratifie tous les week-ends le public de Stamford Bridge de coups de patte subtils, d’accélérations félines et de son toucher de balle velouté. Pour le plus grand malheur de Drogba aujourd’hui relégué sur le banc. Et ce, au profit de Nicolas Anelka membre du club des « cent ».

Christophe Caster



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