Il a joué (juste), couru (beaucoup) et marqué (encore). L’ancien marseillais a été le principal artisan de la victoire d’Arsenal aux dépens de Manchester United grâce à un doublé détonnant. Une bonne nouvelle pour l’équipe de France.

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Qu’on se le dise, le Samir Nasri nouveau est arrivé et en plus il marque ! Véritable plaque tournante de l’équipe d’Arsène Wenger, le milieu de terrain français a éclaboussé de toute sa classe le « big match » de samedi dernier face à l’ogre mancunien. Placé sur le côté gauche de l’entrejeu londonien, l’ancien pensionnaire du stade Vélodrome a posé énormément problèmes à ses vis-à-vis Anderson et Carrick. Virevoltant, le numéro 8 des Gunners a orchestré la partition du jeu londonien sans fausse note. Et ce, malgré l’absence prolongée de Thomas Rosicky toujours en proie avec des blessures, et d’un Cesc Fabregas bien loin de son niveau de la saison dernière.

Nasri y a été de son doublé décisif. A la 22ème minute il récupère un ballon mal renvoyé par la défense mancunienne aux abords de la surface de réparation et décoche une fulgurante demi-volée du gauche. Effleurée au passage par Gary Neville elle finira hors de portée d’Edwin Van der sar. Le second fut aussi magnifique dans sa conception que dans sa réalisation.48ème minute de jeu, Fabregas réalise un enchaînement contrôle-dribble sur Neville (bien malheureux à l’Emirate Stadium) puis alerte Nasri dans la profondeur. L’ex-marseillais expédie un missile du droit des 16m50 qui finira sa course dans la lucarne droite de Van der sar totalement impuissant. Malgré la réduction du score de Pereira Da Silva dit « Rafael » en fin de match, les Gunners tiendront leur précieux but d’avance jusqu’au bout. Et le talentueux milieu français affole un peu plus les compteurs, en inscrivant son quatrième but en 8 matches !

En tandem avec Gourcuff ?

Bien évidemment, ce doublé retentissant n’a pas dû laisser insensible Raymond Domenech. Le sélectionneur national peut d’ores et déjà échafauder un plan pour décharger toute la responsabilité du jeu des bleus des épaules du seul Gourcuff. Même si Ribéry est un fer de lance implacable en attaque, Nasri semble légitimement pouvoir seconder le bordelais dans la conception et l’élaboration du jeu. A la fois relanceur-dribbleur-relayeur, l’ancien marseillais aura certainement une carte à jouer pour retrouver une place prépondérante dans l’organigramme des bleus. Le prochain rendez vous du 19 novembre face à l’Uruguay au Stade de France, constituera un premier élément de réponse, si d’aventure la nouvelle arme fatale des Gunners se voit proposé ce challenge. Sa forme l’y autorise et son talent, surtout, le permet. Après tout, cela relève de la pure logique puisque le nouveau Nasri est arrivé et en plus…il marque !

Christophe Caster

Nasri : l’arme fatale des Gunners

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