EDF: Mandanda a une longueur d'avance

Mandanda ou Lloris ? Raymond Domenech semble avoir tranché… pour le moment. Pour le prochain match face à la Lituanie, le sélectionneur tricolore aurait choisi le marseillais. Déjà présent lors du dernier Euro, l’ancien havrais commence à prendre un sérieux ascendant sur son homologue lyonnais en équipe de France.

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« Stabilité et la continuité. » Voici les maîtres mots de Domenech lors de la dernière conférence de presse des bleus. Ce qui devrait reconduire Steve Mandanda dans les buts au détriment d'Hugo Lloris. « Changer à chaque match n’améliorerait la performance ni de l’un ni de l’autre, au contraire. La maturité est même dépendante de la stabilité.» a-t-il justifié. En faisant le pari d’intégrer deux jeunes gardiens à ce niveau, le coach des bleus travail sur le long terme. Son ancienneté dans le groupe France, sa plus grande expérience en compétition européenne sont les atouts du gardien phocéen. La très bonne saison de son club et le rôle qu’il y joue sont d’autant plus de raisons de confirmer Mandanda dans les cages.

Hormis une rencontre face à l’Uruguay en novembre dernier, l’ex niçois n’a jamais véritablement eu sa chance en équipe de France. Malgré un potentiel hors du commun (il n’a que 22 ans), son manque de repère lors de compétitions internationales est préjudiciable au très haut niveau. Il joue sa première saison à Lyon, découvre la Ligue des Champions et le quotidien d’un club européen. Si Mandanda est plus dans la réaction, Hugo Lloris est un gardien d’action. « Il a un petit avantage sur son homologue par sa présence dans la surface, juge Jean-Michel Moutier, ancien gardien du PSG (84-86). Il anticipe mieux sur les ballons aériens, lit mieux le jeu que le gardien marseillais. » Aujourd’hui n° 2 en bleu, il peut sans prétention aucune convoiter à court terme la place de numéro 1.

Cédric Carasso commence à tirer l’épingle de son jeu. Le toulousain réalise une saison dantesque avec les Téfécé. Ses arrêts décisifs et sa relance sûre ont amené Bruno Martini, l’entraîneur des gardiens des bleus, et Raymond Domenech à lui offrir la troisième place dans la hiérarchie du groupe France. Bien qu’il ait un niveau inférieur à ces deux compères, qui sait jusqu’où ira le natif le pitchoune. Dans la tête du sélectionneur, un ordre semble donc se dégager. Mais on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve à Raymond. Lors du dernier Euro, il n’avait pas hésité à sacrifier Landreau, pourtant considéré comme l’un de ses fidèles et successeur tout désigné à Grégory Coupet.

Simon Rémoussin

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