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Complètement foot
12 juin 2009

La dernière chance de Ronaldinho

RONNIEUn an après son arrivée en Italie et une fin d’aventure désastreuse à Barcelone, le génie brésilien n’a pas donné sa pleine mesure au sein du Milan AC. Profitera-t-il du départ de Kakà au Real et de l’intronisation de Leonardo au poste d’entraîneur pour enfin s’imposer chez les rossonerri la saison prochaine ?

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Il n’a plus le droit à l’erreur. S’il ne veut pas voir sa carrière complètement décliner, Ronaldinho doit réagir. Transféré en grande pompe l’été dernier en provenance du FC Barcelone, l’attaquant brésilien a globalement suscité la déception, surtout aux yeux des supporters milanais. Malgré des statistiques plutôt correctes, 8 buts inscrits en 28 rencontres de Série A, les exploits de l’ancien parisien ont été trop rares pour un joueur de son envergure. À tel point  que son coup de tête décisif face à l’Inter lors du derby aller, et sa frappe sublime en Coupe de l’UEFA contre Braga, ont été quasiment ses seuls faits d’armes cette saison. Indigne d’un joueur de son rang, qui il y a trois ans à peine levait dans le ciel de Saint-Denis la Ligue des Champions sous la tunique du Barça.

Ronnie avait toutefois plutôt bien entamé son aventure milanaise (titulaire indiscutable lors des premiers matches) après une dernière saison catastrophique en Catalogne. Pour preuve, il n’avait disputé que dix-sept rencontres de Liga et s’est plus fait remarquer par ses coups de reins donnés sur les pistes de danse que sur les pelouses de la péninsule ibérique. Blessures diplomatiques, vie nocturne agitée, la carrière barcelonaise de Ronaldinho tournait au vinaigre et a forcé Pep Guardiola à s’en séparer dès son arrivée à la tête du club catalan l’été dernier. Pourtant, les quatre premières saisons blaugranas ont vu l’ancien joueur du PSG inscrire 62 buts en l’espace de 128 rencontres de Liga, remporter deux championnats d’Espagne, la Ligue des Champions et surtout le ballon d’or 2005. En le recrutant pour 20 M€, Silvio Berlusconi imaginait voir le trio Kakà-Pato-Ronaldinho, enflammer le stade San Siro. Malheureusement, Ancelotti n’a jamais pu faire l’amalgame entre les trois cariocas et pire, n’a plus accordé sa confiance à Ronnie dès l’automne. De plus, il fallait aussi se rendre à l’évidence, Ronaldinho et Kakà n’étaient pas compatibles.

Le soutien de Berlusconi

Comme en sélection du Brésil, les deux artistes cariocas éprouvent les pires difficultés à trouver des automatismes sur la pelouse. Et pour cause, ils aiment tous deux capturer le ballon et accélérer le jeu balle au pied pour créer les espaces et faire la différence par le dribble. Et ce, même si Ronaldinho se montre de moins en moins capable de le faire. Cependant, le numéro 80 du Milan AC possède un atout essentiel dans sa manche : le soutien inconditionnel du Cavaliere Silvio Berlusconi, persuadé que le grand Ronaldinho peut renaître de ses cendres pour propulser la formation lombarde vers les sommets.

De fait, le président du conseil italien n’a pas hésité à imputer à son entraîneur Carlo Ancelotti le relatif échec de la première saison du champion du monde 2002. Parti sur les bords de la Tamise pour coacher Chelsea, le technicien italien a été remplacé par Leonardo, ancienne gloire brésilienne du PSG et du Milan, qui occupait le rôle de directeur technique du club. La nomination de « Leo » à la tête des rossonerri en plus du départ de Kakà à Madrid devraient favoriser enfin l’éclosion de Ronaldinho. À 29 ans, le fantasque brésilien se voit assurément accorder sa toute dernière chance de prouver qu’il est encore en mesure de faire triompher un club de tout premier plan : le grand Milan.

Christophe Caster



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