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Complètement foot
16 septembre 2009

C1: Pluie de regrets sur le Vélodrome

inzagSous une pluie battante, le Milan AC a donné une leçon de réalisme à Marseille. Combatifs, les phocéens sont parvenus à revenir au score avant d'être victime de l'expérience des rossonero. Le bourreau de l'OM à un nom: Pipo Inzaghi.

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C'est ce qui s'apelle une douche froide. Pour ses débuts en Ligue des Champions, l'OM pouvait légitimement espérer mieux face à un Milan AC que l'on disait emprunté. Seulement voila, avec un Clarence Seedorf à la baguette et un Pipo Inzaghi dans son rôle favori de finisseur, les italiens ont annihilé la bonne prestation marseillaise. Car non, dans le contenu, les olympiens n'ont pas à rougir de cette défaite. Mais ils devront se montrer moins naïfs s'ils souhaitent poursuivre l'aventure européenne.

Sous un véritable déluge, la bonne volonté phocéenne était évidente dès l'entame face à des rossonero sans Ronaldinho, relégué sur le banc de touche. Mais avec une efficacité insolente, Inzaghi refroidissait le Vélodrome sur la seule occasion milanaise en première mi-temps. Esseulé au second poteau à la limite du hors-jeu, "Superpipo" trompait Mandanda, bien servi par Seedorf (27e). Un coup de massue suite à une erreur de marquage payée cash: bienvenu au haut niveau serait-on tenté de dire...

Loin de se décourager pourtant, la formation de Didier Deschamps revenait tambour battant dans ce match au retour des vestiaires. Sur un coup franc botté par Cheyrou, la tête rageuse de Heinze terminait entre les jambes de Storari pour l'égalisation (49e). Poussé par son public, l'OM en profitait pour emballer le match dans les minutes qui suivirent. Mais les tentatives de Taiwo (54e), Cheyrou (57e) et Lucho (65e) restaient vaines. Le moment choisi par Inzaghi pour crucifier définitivement les espoirs olympiens. Sur un nouveau centre de Seedorf, le buteur de 36 ans signait son doublé d'une reprise de l'extérieur du droit pleine d'opportunisme (75e).

Deux occasions et deux buts: l'efficacité à l'italienne par excellence. Cruel pour une équipe de Marseille qui a continué à y croire jusqu'au bout, sans toutefois parvenir à concrétiser ses temps forts. Les entrées de Ben Arfa et Morientes n'y changaient rien, malgré plusieurs situations chaudes sur le but de Storari. L'expérience a pris le dessus sur la fougue et l'enthousiasme. L'OM devra s'en souvenir dès son prochain déplacement à Santiago Bernabeu pour espérer faire un résultat. Sans un exploit à Madrid, la qualification serait déjà compromise...

Julien Coudrot


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