C1: Marseille s'est fait hara-kiri

L'OM a tenu une heure à Bernabeu avant de craquer face au Real Madrid. Si le score final peut paraitre sévère, les olympiens occupent la dernière place du groupe C avec zéro point.

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Marseille a bu la tasse en six minutes. Un laps de temps au cours duquel l'équipe de Didier Deschamps a été réduite à dix et a surtout encaissé trois buts. Pourtant Mamadou Niang et ses coéquipiers peuvent nourrir des regrets. Solides et appliqués défensivement, ils auraient pu surprendre les galactiques en contre à plusieurs reprises. Après une première période pleine d'à propos, les phocéens pouvaient légitimement ambitionner de ramener un résultat de Madrid. C'était sans compter sur la puissance offensive du trio en or Ronaldo-Benzema-Kaka qui a finalement eu raison des espoirs marseillais. Coup sur coup, le portugais (58e, 64e) et le brésilien (59e sp) ont plié la rencontre.

Souleymane Diawara ne gardera pas un bon souvenir de cette seconde période. Mal placé sur l'ouverture du score, l'ex bordelais était expulsé une minute plus tard, après un tacle viril sur Ronaldo dans la surface. Le penalty transformé par Kaka ne laissait plus de doute sur l'issue du match.  Les entrées en jeu de Rodriguez et Brandao n'y changeaient rien. Réduits à dix, les olympiens s'écroulaient cinq minutes plus tard: Ronaldo bien servi par Benzema n'avait plus qu'à pousser le ballon au fond des filets de Mandanda pour son doublé. La fin du match restera anecdotique.

Avec deux défaites et zéro points au compteur, l'OM occupe la dernière place de son groupe. La qualification pour les huitièmes de finale s'éloigne un peu plus même si mathématiquement rien n'est joué. Le FC Zurich ayant surpris Milan sur sa peloue (0-1), Marseille reste à trois points de la seconde place. Toutefois sa différence de but (-4) ne joue pas en sa faveur. La double confrontation face aux suisses s'annonce donc primordiale. Mais pour rester ambitieux Diawara et ses coéquipiers devront être moins naïfs sans quoi leur aventure européenne pourrait tourner court.

Julien Coudrot

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