Luis Fernandez va t-il sabrer le champagne ?

5 janvier 2009

Luis Fernandez va t-il sabrer le champagne ?

L’ancien coach du PSG se porte au chevet d’un Stade de Reims classé vingtième, bon dernier de ligue 2 et surtout bien mal en point.

Les boulangeries de Reims peuvent d’ores et déjà s’approvisionner en sucettes. Leur chiffre d’affaire devrait grimper car l’un des plus gros consommateurs de cette sucrerie est maintenant présent : Luis Fernandez. Sans club depuis le mois de juin 2007 et une aventure au Bétis Séville, l’ancien membre du carré magique va tenter le pari de sauver le club Champenois de la relégation. Autant le dire de suite, cette mission s’annonce difficile.

En effet, l’équipe double finaliste de la coupe des champions en 1956 et 1959 occupe le dernier rang de la classe bien caché près du poêle. Plus mauvaise défense avec 33 buts encaissés en 18 rencontres avec seulement deux victoires au compteur, les rouges et blanc ont huit points de retard sur le premier non relégable. Les Rémois sont pour l’heure à des années lumières du tableau d’honneur. Leur nouvel entraîneur devra s’atteler à redonner confiance à un groupe qui n’a plus connu le moindre succès en championnat depuis le 31 octobre. Soir d’une victoire au finish 4-3 face à Châteauroux.

Le renfort de Van Nistelrooy !

Luis, animateur vedette de RMC, pourra compter sur le retour de Cédric Fauré (29ans), fraîchement transféré du Havre. Le « Van Nistelrooy de la ligue 2 » fut notamment meilleur buteur de cette division en 2002/2003 sous les couleurs de Toulouse en inscrivant 20 buts. Fauré fut comparé à l’attaquant Batave pour son sens inné du but ainsi que son allure rappelant étrangement celle de du joueur madrilène. De la chevelure à la démarche, le mimétisme était saisissant même si la différence de niveau était bien sûr évidente. Son échec en Normandie ne devrait pas entamer son mental, d’autant plus qu’il connaît très bien le club Champenois pour y avoir marqué de nombreux buts (31 en 72 matches). De plus, son expérience sera un atout majeur pour encadrer les jeunes talents Rémois (Gamiette, Baldé, Fortes, Mandanne, Deaux). Mieux, il pourra servir de relais pour Fernandez sur le terrain.

Un apport non négligeable pour l’homme à la sucette qui s’est engagé un an et demi avec un des plus illustres clubs du football Français dont le palmarès est en jachère depuis un titre de champion de France de ligue1 trusté en… 1962. Après s’être révélé à Cannes et affirmé au PSG puis élevé à l’Atlético Bilbao avant de sauver l’Espanyol Barcelone et le Bétis Séville, Luis Fernandez évitera-t-il au Stade de Reims les affres de la relégation ?

Christophe Caster