L2/J35: Tout peut arriver

8 mai 2009

À quatre journées de la fin, rien n’est décidé en haut comme en bas du tableau. Si Lens a 9 orteils en Ligue 1, cins clubs peuvent prétendre l’y accompagner. Ce soir, un match en réunira deux d’entre eux : Tours-Boulogne-sur-Mer. En queue de peloton, rien n’est jouer d’avance car six formation se tiennent en 6 points.

Avant la 35e journée, Strasbourg (2e), qui reçoit Amiens, et Metz (3e), qui se déplace à Angers, semblent les mieux placés pour l'accession. Pour la première fois dans l'histoire de la deuxième division à un seul groupe, soit depuis 1993, les trois relégués pourraient remonter immédiatement dans l'élite. Mais il faudrait pour cela distancer les poursuivants qui jouent les trouble-fête : Montpellier, Boulogne et Tours. Ces deux dernières équipes se rencontrent d’ailleurs ce soir. Le vainqueur prendra à coup sûr un avantage conséquent dans la course à l’accession de la L1. Portés par une dynamique exceptionnelle (27 points pris sur 34 possibles en trois mois), les Tourangeaux jouent gros : « À condition de gagner face à Boulogne, tout est possible. Sinon rien ne le sera. » affirme le latéral Alexandre Dujeux dans France Football. Les héraultais de leur côté devront attendre mardi prochain (pour cause de finale de Coupe de France) pour un déplacement périlleux à Guingamp.

Ce soir, un derby corsé est à l’honneur. L’AC Ajaccio reçoit son meilleur ennemi. Les bastiais vivent une saison sans saveur, englué au milieu du tableau. Une victoire de prestige au Stade François-Coty redonnerait un peu le sourire aux supporters des coéquipiers de Pierre-Yves André. Trois points seulement séparent les deux équipes, mais si le Sporting est assuré d'évoluer en Ligue 2 la saison prochaine, il manque encore quelques points à Ajaccio pour se mettre à l'abri. Clermont (14e) n’a que quatre points d'avance sur la zone rouge. La réception de Sedan, déjà sauvé, doit permettre au club de respirer. Mais en cas de faux-pas, cela pourrait revenir fort derrière. Nîmes (20e) et Châteauroux (17e) s'affrontent. Vu la forme des Crocodiles (deux défaites en sept matches), la Berrichonne peut trembler. Quant l’ESTAC, la formation troyenne (19e) est méconnaissable. À deux doigts de grimper en Ligue 1, la saison dernière, le club est dans la tourmente. Ludovic Batelli en a fait les frais la semaine passée. Le choc psychologique aura-t-il lieu ?

Simon Rémoussin