Gignac veut aller à Lyon

12 juillet 2009

Depuis plusieurs semaines, l’Olympique Lyonnais et le Toulouse Football Club se livrent une bataille sans merci pour André-Pierre Gignac. Si le joueur souhaite rejoindre Lyon, le Président Toulousain ne l’entend pas de cette oreille.

Viendra, viendra pas... l’avenir d’André Pierre Gignac est pour le moins incertain. Courtisé par l’OL qui souhaite engager, après Lisandro Lopez, un deuxième attaquant de haut niveau pour pallier au départ de Karim Benzema, le néo-international n’a toujours pas reçu de bon de sortie de la part de son président Olivier Sadran. Il faut dire qu’en février dernier, Gignac avait donné son accord pour prolonger son contrat avec Toulouse jusqu’en juin 2012. Cette fois ci, il ne pourra donc pas refaire le coup qu’il avait fait aux Dogues en 2007. L’attaquant avait alors signé un précontrat avec Lille, avant de se rétracter et de rejoindre Toulouse, où le salaire était plus élevé. Le dernier moyen qu’il lui reste pour infléchir la position de ses dirigeants est de leur mettre la pression par voie de presse. « À vingt-trois ans, je suis obligé de considérer cette offre-là. Il y a quelque temps, j'avais déclaré qu'il n'y avait que l'OL qui pouvait me faire réfléchir. Comme par hasard, cette offre arrive, je ne peux pas y rester insensible. » a t-il confié à L'Equipe.

Lyon de son coté, après avoir convaincu l’entourage du joueur négocie maintenant directement avec l’international Français sans consulter les dirigeants toulousains. Une méthode qui a irrité le président du Téfécé. Ce dernier a même publié un communiqué sur le site internet du club dénonçant les agissements de Jean-Michel Aulas: « Il est surprenant qu’un club de votre standing ne respecte pas les règles fondamentales qui régissent le football professionnel. Vous comprendrez que malheureusement et malgré les excellentes relations entre nos deux clubs, nous sommes dans l’obligation de saisir les instances compétentes sur ce dossier. Cette technique par le passé a sans doute fait ses preuves mais dans le cas présent, n’a aucune chance d’aboutir. » À moins, bien sûr, que les rhodaniens qui n’ont pour l’instant proposé « que » 10 millions d’euros plus Frédéric Piquionne (estimé à 4,5 millions d’euros), ne se décident enfin à faire une offre qui mettra tout le monde d’accord.

William Donne